D’après les
exorcistes, les guérisons permises par les sorciers et les mages sont « le
plus souvent des guérisons provisoires, qui laissent la place par la suite à
des maux bien plus graves. Dans tous les cas, malheur a la personne qui a été guérie
par un mage ou un sorcier. Elle a contracté par le fait même un double lien :
avec le démon et avec le sorcier. Ce lien porte avec lui de si terribles conséquences
qu’il devient extrêmement difficile de le trancher par la suite ».
Voici trois
exemples significatifs :
Exemple 1 :
La guérison provisoire
Cette guérison
provisoire peut être aussi appelée effet
suspensif. Ce qui veut dire que le mage ou le sorcier n’enlève pas le mal
dont souffre la personne, mais en suspend l’effet pour un certains temps. Le démon
s’éloigne. Mais après un laps de temps, troubles et douleurs recommencent. C’est
dans ce sens que l’Évangile nous parle d’un démon quittant une personne pour y
revenir ensuite avec sept autres esprits pire que lui (Mat 12, 43 – 45). C’est
exactement ce qui arrive quand on a recours à des mages où à des sorciers.
Quelqu’un
commence à éprouver des douleurs physiques. Il s’adresse à différents médecins
et fait l’essai de plusieurs traitements. Mais la douleur augment au lieu de disparaître.
On n’en trouve d’ailleurs pas la cause. Il se rend alors chez un mage, sorcier
ou guérisseur, qui pratiquent la magie et il s’entend dire : « on
vous a jeté un sort. Si vous voulez, je vous l’enlève. Pour vous, il ne vous coûtera
que 500$ ». Après avoir réfléchi quelque peu, l’homme se décide à payer. Il
n’est pas impossible non plus qu’on lui demande le nom de ses parents, une
photo, un vêtement intime ou encore une mèche de cheveux. Après quelques jours,
le voici qui se sent complètement guéri. Il est même très content de la manière
dont il a dépense son argent. Le démon s’est éloigné. Mais après quelques jours, voici les symptômes
habituels qui recommencent à se manifester. Le pauvre recommence à fréquenter
les salles d’attente des médecins. Les médicaments s’avèrent sans effet et le
mal augment toujours davantage. C’est que le démon est revenu avec sept autres
esprits pires que lui. Au plus fort de ses crises, le malade se rappelle : «
le guérisseur m’a demandé 500$, mais le mal il me l’avais enlevé ». Et c’est
comme cela qu’il repart le voir sans se rendre compte que c’est justement lui
qui est à l’origine de cette aggravation. Il s’entend dire alors : « cette fois on vous a fait un maléfice plus fort. Si vous voulez je vous l’enlève,
et, parce que c’est vous, je ne vous demande que 5000$. A un autre, je
demanderais le double ». Et ainsi, on repart à zéro. Si, par la suite, la
victime se rend chez un prêtre exorciste, outre le mal léger du début, il
faudra la libérer de l’importante dégradation provoquée par le sorcier, le mage
ou le guérisseur.
Deuxième
exemple : Transfert de la maladie
Même schéma
que ci-dessus. Le malade paye, et là, il est complètement guéri. Mais en échange,
son mal passe… à sa femme, ses enfants, à ses parents, à ses frère et sœurs. Cette
diffusion du mal peut prendre les formes les plus diverses (athéismes obstines,
endurcissement dans le pêche, revers de fortune, dépression mentale, etc.…).
Troisième
exemple : Fruits spirituels perdus
Là aussi,
tout comme ci-dessus, la personne est guérie et la guérison perdure. Mais ce
mal avait été permis par Dieu pour que cette personne expie ses péchés, qu’elle
revienne à une vie de prière, qu’elle fréquente l’Église et se rapproche des
sacrements. Il était destiné à lui faire récolter des fruits spirituels magnifiques…pour
le salut de son âme. En recourant au mage – sorcier ou guérisseur -, il réduit
en fumée les fruits spirituels qu’il aurait récolté en supportant son mal tout
en restant fidèle à Dieu. Le malin, qui sait que Dieu veut la sainteté à
travers la souffrance, fait tout pour provoquer le découragement. Il a gagné,
quand, perdant confiance en Dieu, on s’adresse à lui
Il doit donc être clair dans notre esprit que
si Dieu permet un mal, c’est pour
toujours en tirer un bien. Le Seigneur permet la Croix parce que c’est
seulement par elle que nous arrivons au ciel. C’est une vérité d’évidence. A titre
d’exemple, les personnes qui ont des charismes particuliers sont souvent
accables de souffrances sans qu’on doivent prier pour leur guérison.
Tout le monde se souvient du Padre Pio qui a supporté pendant cinquante ans les douleurs lancinantes de ses cinq stigmates. Personne
n’aurait pensé à prier le Seigneur de les lui enlever. Il était trop clair que
c’était là œuvre divine à grandes fins spirituelles. Le démon est rusé; il
aurait bien volontiers voulu que Padre Pio n’eut pas, imprimé dans sa chair,
les signes sacrés de la passion du Christ! Naturellement, le cas est bien différent
si c’est lui, le démon, qui provoque les stigmates et suscite de faux
mystiques.
Alors ne l’oublions
jamais : celui qui libère et guérit vraiment, c’est Jésus.
"On amenait à Jésus tous les malades atteints d’infirmités et de souffrances diverses, des possédés, des épileptiques et des paralytiques, et Il les guérissait" (Mt 4, 24).
BONNE
LECTURE!!!