Souvent, quand nous sommes dans la détresse, le
ciel nous parait si loin! Nous sentons perdus, isoles dans la solitude du
naufrage sur une île déserte. Le monde nous voyant perdus, dépressifs ou désespères
semble nous dire : « ou est-il ton Dieu ? »
Ce monde est athée, sans Dieu, vide de ciel et
nous errons comme des orphelins dans une foule hostile. Alors ou est Dieu,
pourquoi est il si loin? Comment l’atteindre?
Bonne nouvelle, il existe un itinéraire court
et intense : la neuvaine.
QU’EST-CE QUE LA NEUVAINE?
La neuvaine
de prière est une très ancienne tradition au sein de l’église. On fait une
neuvaine dans l’intention d’assaillir le ciel, pendant neuf jours consécutifs,
de prières d’intercession comprenant une intention considérée comme importante :
maladie grave, perte récente d’un être cher, désunion dans une famille,
conversion, succès d’une entreprise cruciale, etc.
Aucun
aspect de notre vie n’est indifférent et moins encore étranger au Père des
cieux. Il nous accorde toute grâce, tout don qui favorise notre croissance
spirituelle…a condition que nous le demandions. Le Père céleste aime couvrir
ses enfants de ses bienfaits. Il exauce nos prières à son heure, qui n’est pas nécessairement
la notre, à sa manière qui n’est pas nécessairement toujours conforme à nos
intentions, mais dont nous pouvons êtres surs qu’elle concourt a notre bien.
Une neuvaine
produit de beaux fruits, des lors qu’elle est fervente, dans le total abandon a
la volonté divine. Les fruits en sont d’autant plus abondants que cette
neuvaine bénéficie de l’intercession de la bienheureuse Vierge Marie.
LA NEUVAINE, UN ÉTAT PERMANENT DE PRIÈRE
Le précepte
de l’apôtre qui nous dit de « prier sans cesse « (1 Th5, 17) n’est
pas une option mais une nécessite. La prière n’est pas l’affaire de spécialistes
qui travailleraient à plein temps dans la vie religieuse mais la toile de fond
sur laquelle se déroule la vie de tout chrétien. Et Saint Paul nous le confirme
en disant : « Faites en tout temps par l’Esprit, toutes sortes de prières
et de supplications. Veuillez a cela avec une entière persévérance » (Ep
6, 18).
Soyez permanamment en état de prière car « cesser
de prier, c’est donner des forces a l’ennemi et ne pas prier du tout, c’est se
soumettre au pouvoir adverse.» (Origène).
L’APRÈS NEUVAINE…
- Évitez de considérer la neuvaine comme étant une recette qui marcherait à tous les coups et qui serait par conséquent un moyen de manipuler Dieu, de l’obliger à nous obéir. La neuvaine est plutôt un cri de détresse que lance un enfant vers son père. Dieu écoute toutes nos prières, Jésus est certes présent dans toutes nos épreuves car il a porte sur lui toutes nos souffrances mais Il n’a promis ni de guérir TOUTES les maladies, ni de répondre a TOUTES nos prières par des miracles. C’est pourquoi après avoir prie, il faut certes s’attendre a l’exaucement, mais en s’établissant dans la foi, l’espérance et l’abandon a la volonté de Dieu. Il nous exauce selon sa miséricorde, sa souveraine liberté et sagesse, et pas toujours de manière spectaculaire comme on aimerait que ce soit. Donc si vous ne voyez pas immédiatement la réponse que vous attendez, percevrez dans les remerciements et dans les louanges qui vous feront grandir dans la foi. Demandez humblement la force d’attendre l’heure du Seigneur et d’accepter sa volonté et sa discipline. Mais demandez hardiment comme des enfants qui savent que leur père les aime et a promis de leur donner de bonnes choses.
- Une vraie prière ne demeure jamais inexaucée. Donc, lorsque Dieu exaucera votre neuvaine, n’oubliez pas de faire une neuvaine d’actions de grâces et de louanges pour dire grandement merci au Père de nous aimer comme il nous aime.
CITA-IMAGE DU JOUR
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